Propos recueillis + photos par Olivier MIGNOT, référent Mobilités Douces Wizzas

photo Olivier Mignot

Thomas BELLI, le wheeler le plus connu de France ? Monsieur Flex partage sa passion de la glisse et de la gyroroue sur sa chaîne Youtube et ses réseaux sociaux depuis plus de 3 ans.
Après un Tour de France qui lui a fait parcourir plus de 3 000 km en 30 jours sur sa gyroroue, il part dans quelques jours pour sa nouvelle aventure : un Tour du Monde !

SOMMAIRE :
1ères expériences de glisse
Monsieur Flex : les débuts sur Youtube
« Pas d’essence, MAIS assurance ! »
En 2017, un Tour de France en gyroroue
Cette année… un Tour du Monde !
« Avec l’asso Fée Kdo, récolter des fonds pour la recherche contre le cancer »
Le Décret en Septembre et la Loi d’Orientation des Mobilités (LOM)
Free-float : « les e-trotteurs du dimanche ont plus de risques d’accident que les propriétaires »
« Si je pouvais changer la loi… »
Comment se mobiliser ?

1ères expériences de glisse

J’ai découvert le roller à l’école au CP, quand j’avais 6 ans. Tout de suite, ça a été le kif et j’ai toujours eu des rollers depuis, jusqu’à aujourd’hui ! Des patins à 4 roues, je suis passé ensuite au roller en ligne.

Puis au début des années 2000, j’étais dans l’adolescence, c’était la grande époque des X-Games et du skate… mais moi c’était le roller, avec des références comme Taïg Khris.

J’ai enlevé les roues du milieu de mes patins pour faire des grinds et des slides, descendre des marches et escaliers… Le roller street c’était toute ma vie, je ne faisais que ça ! Avec les potes, chercher les meilleurs spots de ma ville ou à Paris… jusqu’au jour où je me suis pété les dents, à 19 ans.
Ça m’a calmé un petit peu.

Monsieur Flex

screenshot d’une vieille vidéo archive 🙂

J’ai toujours été attiré par les sports de glisse en fait. Par exemple je faisais un peu de ski mais quand j’ai découvert le snowboard, c’est parti pareil que pour le roller : tous les hivers avec les potes, on partait faire un peu de hors-pistes, un peu de snowpark pour faire des figures et du tricking, on faisait que ça chaque hiver !

« La gyroroue ? Mais c’est quoi ce truc là ? »

Et voilà que j’ai 25 ans passés, je suis dans la vie active, et je commence à ne plus avoir trop de temps pour ces loisirs et pour la glisse. Et un jour de Septembre 2016, alors que je conduis ma voiture pour aller au travail, je vois quelqu’un passer avec une monoroue électrique. J’ai bloqué, et je me suis dis : « Mais c’est quoi ce truc là ? »
Les recherches sur Internet ont commencé le jour-même. Quelques semaines après j’ai acheté ma première gyroroue, la Ninebot One E+. C’est allé très vite : c’était pile au moment où j’en avais marre de prendre la voiture pour faire 15 km aller pour aller à mon travail et 15 km au retour, où en plus les places de parking sont payantes !

Monsieur Flex par Olivier MIGNOT

1ers tours de gyroroue

Psychologiquement j’étais super confiant. Je savais faire du monocycle, du roller, du snowboard, du ski… je me disais « tous les trucs d’équilibre c’est fait pour moi ! »

Il faisait nuit quand j’ai déballé le carton, il pleuvait dehors mais je voulais absolument en faire. Alors je me mets dans le salon, j’essaye de monter dessus… et je vois que c’est un enfer ! J’étais en galère en train de me tenir à mes meubles à la maison, j’essayais de faire quelques mètres sans rien casser chez moi.

Bon, ce n’était pas catastrophique mais je me suis rendu compte très vite que je n’allais pas savoir en faire en 15 minutes de pratique comme je le croyais ! Je n’avais pas conscience qu’il faut un vrai apprentissage.

Défi : un WE pour apprendre… & partir au boulot en gyroroue le lundi !

Je me suis en fait fixé un défi : je l’ai achetée le vendredi soir, et je m’étais donné le WE pour apprendre à faire de la gyroroue et ne plus prendre ma voiture pour aller au boulot dès le lundi ! C’est ce que j’ai fait. Je me souviens encore de mon tout premier trajet, c’était vraiment génial. Je suis arrivé super content au taf.

Au début je ne savais pas encore trop bien en faire, je me tenais encore à un poteau pour démarrer ou m’arrêter… mais au bout d’une semaine de trajets, je maîtrisais parfaitement ma machine… et le virus était pris ! J’avais la roue entre les jambes, et je pouvais en faire ce que je voulais, comme mes rollers.

Conseil pour débuter en monoroue électrique

Mon meilleur conseil pour ceux qui veulent démarrer en gyroroue, c’est d’être accompagné d’une personne pour nous aider. Si c’est un wheeler tant mieux, il pourra donner des conseils vécus, mais rien que le fait qu’une personne nous tienne et nous aide à garder l’équilibre permet vraiment de commencer sereinement.

Surtout que c’est avant tout psychologique, tout le monde peut y arriver. A un moment, y a un déclic qui se fait, le cerveau a compris cet équilibre, et d’un coup tout roule, instinctivement.
Comme le vélo, il suffit de se lancer… et on n’oublie plus jamais !

 

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Négociée par Wizzas par et pour les wheelers, au nom des communautés d’utilisateurs de NVEI / EDPM !

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« La sensation de glisse en gyroroue est nouvelle & unique »

Monsieur Flex par Olivier MIGNOT

La sensation de glisse sur le bitume est nouvelle & unique avec la gyroroue. Une fois qu’on sait en faire, ça n’a rien à voir avec la trottinette, le roller ou le skate, électriques en non. La gyroroue c’est vraiment un truc à part, je ne pourrais pas passer à autre-chose ! C’est en plus très compact, on peut la prendre partout avec, faire ses courses avec le trolley, ou dans les transports…

Dans 30 ans, on sera tous en gyroroue ! On aura tous compris que c’est la meilleure solution de déplacement motorisée au monde ! Finie la voiture, finie la trottinette électrique… bon ok, ils auront droit de rouler en trott… mais on aura arrêté de remplir nos rues de places de parking, on aura arrêté de polluer : on aura nos EDPM et on sera heureux ! 🙂

Plus sérieusement, si déjà dans 30 ans, les EDPM sont considérés sur la route et sur les pistes cyclables de manière normale et comme les vélos à présent, ce serait bien ! Si les gens commencent à changer leur mode de déplacement pour des solutions plus adaptées et pérennes, ce serait génial.

Monsieur Flex : les débuts sur Youtube

J’avais une première chaîne où je partageais déjà mes vidéos de roller et de snowboard, mais j’ai perdu mon mot de passe. Mais j’ai créé une seconde chaîne Youtube sous le nom Monsieur Flex, et après quelques vidéos de snowboard et d’autres vidéos, je me suis dit que ça pourrait être intéressant de parler de mon expérience nouvelle de la gyroroue.

C’était très peu renseigné sur Youtube. Il n’y avait que Ninebot France qui publiait régulièrement des vidéos, des conseils et des vidéos tuto pour apprendre à utiliser ou découvrir leurs produits. Je me suis dit que ça pourrait aider des gens qui comme moi sont à la recherche d’informations sur ces nouveaux engins de déplacement personnel motorisés.

J’ai fait quelques vidéos qui expliquaient ma découverte et mes débuts avec la gyroroue One E+. Et Ninebot France a partagé une première vidéo, puis une deuxième, puis une troisième… et ainsi de plus en plus de gens ont regardé ce que je faisais et y ont adhéré.

C’était inespéré et inattendu, et j’étais super content : je suis quelqu’un de créatif, j’ai plein de choses à raconter et partager et avoir plus de passionnés qui partagent ma passion et qui apprécient mes vidéos m’a motivé encore plus.

Petit à petit je me suis intégré à la communauté des wheelers pour me concentrer entièrement à la gyroroue et aux EDPM sur ma chaîne, qui a grossi en parallèle du nombre d’utilisateurs et de passionnés.

Tiens, une rando qui s’organise ? Je suis allé la filmer. Le magasin Gyroroue Shop m’a rapidement proposé de tester les engins que je voulais, quand je voulais, pour autant de temps que je voulais… alors j’ai commencé à tester pas mal de joujous, grâce au magasin Eroue aussi ensuite, pendant 2 ans. Puis quand est arrivé mon Tour de France l’année dernière, les magasins Mobility Urban ont proposé de me soutenir… ça m’a beaucoup aidé à continuer depuis.

« C’est qui ce mec, Adrigeek, qui fait de la wheel avec Monsieur Flex ? » (un wheeler)

Je suis un tout petit dans le Youtube français, mais je sens bien que ma chaîne commence à prendre une part importante au sein de cette communauté de wheelers, qui reste restreinte. J’ai conscience que j’ai une part de responsabilité envers les wheelers pour représenter notre passion auprès d’un public plus large que les pratiquants.

Adrigeek, avec qui j’ai fait deux vidéos il y a quelques semaines (regarder leur test de trottinettes électriques en free-float sur la chaîne d’Adrigeek), a par exemple plus d’un million d’abonnés et il a déjà fait plein de vidéos sur la gyroroue depuis 2 ans… et je suis étonné que les wheelers ne le connaissent pas. C’est sûr qu’on ne touche pas les mêmes tranches d’âge aussi !

Comme la plupart des wheelers, ceux qui regardent mes vidéos sont plutôt âgés : la majorité a entre 25 et 44 ans, voire plus, et sont des CSP+ qui travaillent… mais ils ne sont que 4,1% de femmes, ce qui est dommage.

Ca me fait toujours bizarre, et toujours plaisir en même temps, quand je rencontre des wheelers et que je constate que j’ai pu leur transmettre cette passion ou l’entretenir au travers de mes vidéos. Reste que si certains passent le cap et s’achètent une gyroroue, alors mon boulot est fait 🙂

« Pas d’essence, MAIS assurance ! »

A mes débuts fin 2016, je ne pensais pas qu’il fallait s’assurer, que c’était comme un vélo et intégré automatiquement à mon assurance habitation. Je me disais « pas d’essence, pas d’assurance »… sauf qu’en fait c’est « pas d’essence, MAIS assurance » qu’il faudrait dire !

En septembre 2018, certains assureurs ont commencé à dire qu’il fallait y avoir une assurance spécifique pour les EDPM, mais c’est vraiment Wizzas qui a mis le doigt dessus et qui a proposé quelque-chose de clair et compréhensible, enfin. Sans vouloir te faire de la pub, ce sont les articles explicatifs très détaillés et sourcés de Wizzas sur l’assurance EDPM qui m’ont fait comprendre qu’une assurance adaptée était obligatoire, et indispensable.

« Un assureur de base, tu te rends vite compte qu’il ne connaît pas nos EDPM »

Quand je suis allé interroger mon assureur habituel, il n’a pas du tout compris ce qu’était ma gyroroue. Je lui ai expliqué, mais il restait perdu et n’a pas eu de réponse claire à me fournir, même après avoir demandé en interne ! Un assureur de base, tu te rends vite compte qu’il ne connaît pas nos EDPM, ni le cadre règlementaire autour. C’était compliqué de trouver une réponse claire, nette et précise en terme d’assurance pour sa trottinette électrique ou sa gyroroue, qui sont des véhicules terrestres à moteur.

« Être assuré par Wizzas, cela fait toute la différence ! »

Je suis heureux et serein d’être assuré par mon partenaire en assurances Wizzas pour ma gyroroue car je suis sûr que je serai couvert en cas de drame ou d’accident, et même si ma machine peut atteindre 45 km/h, et ce dans toute l’Europe ! Cela fait toute la différence !

Avec ma vignette verte collée sur ma wheel et le bon contrat d’assurance par Wizzas, je sais que ma Responsabilité Civile obligatoire sera garantie si je blesse quelqu’un ou cause un dommage matériel. Et si je suis moi-même blessé en conduisant ma gyroroue, je bénéficierai d’une garantie corporelle du conducteur avec un capital versé… même si je chute tout seul ! (NDLR : en formule « dommages tous accident », la gyroroue de Monsieur Flex qui a fait « plouf » aurait été couverte 🙂 )

En parallèle, Wizzas m’assure et m’accompagne jusqu’au bout dans mon Tour du Monde, puisqu’ils ont négocié pour moi une couverture complète d’assistance et de rapatriement dans le monde entier durant tout mon périple d’un an, qu’ils ont décidé de m’offrir avec mon assurance pour ma gyroroue.

Attendre le Décret sur les trottinettes électriques avant de s’assurer ?

Ceux qui veulent attendre le Décret en Septembre avant de s’assurer, ils ne se posent pas la bonne question ! La vraie seule bonne question, c’est là, maintenant, tout de suite, il se passe quoi pour moi en cas d’accident ? Je paye toute ma vie ?

Moi le premier, j’ai mis du temps à m’assurer. J’aurais du le faire plus tôt et j’ai déjà eu beaucoup de chance de ne pas avoir eu d’accident avant de m’assurer… ni après d’ailleurs.

Mais le risque est chaque jour plus important, à mesure qu’on roule. Il faut absolument s’assurer spécifiquement quand on roule en EDPM.

Roulez assuré avec Wizzas et Monsieur Flex

Wizzas l’explique bien dans son guide du wheeler bien assuré : le Code de la Route et le Code des Assurances, c’est différent. Un assureur peut très bien assurer les EDPM (trottinette électrique, gyroroue, gyropode, Onewheel, etc) jusqu’à 45 km/h sur voie publique, même sans immatriculation, tant que ce n’est pas un délit ou un crime, ou un acte négligeant… même après le Décret ! Je sais que l’offre d’assurance par Wizzas garantit bien tous les EDPM sans immatriculation jusqu’à 45 km/h : c’est écrit noir sur blanc sur mon contrat.

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En 2017, un Tour de France en gyroroue

J’avais un mois de vacances, et plein de gens avaient déjà fait un tour de France à pied, en skate, en roller… alors pourquoi pas en gyroroue ? Et puis c’est symbolique, un Tour de France !

J’ai posté ma vidéo qui annonçait que je faisais un Tour de France… un 1er avril. Du coup plein de gens ont pensé que c’était un poisson d’avril, que je ne le ferai jamais, ou que j’abandonnerai au bout de 500 km. J’avais une sacrée pression : à l’époque j’avais une Inmotion v8 et je n’avais jamais fait 100 km d’une traite sur une roue ! Beaucoup de doutes donc.

Conseils des « anciens »

J’avais eu cette idée de Tour de France en regardant le roadtrip d’Ugo Bibron, alors je l’ai contacté pour avoir des conseils. Il m’a incité à y aller… mais lui non plus n’était pas sûr que je puisse y arriver : ça n’avait jamais été fait sur une aussi longue distance. J’ai aussi eu d’autres conseils de la part de Delavegas Vegas qui avait fait, avec Pépé Wheeler et la team Belgium Wheelers, un roadtrip de 1000 km pour rejoindre la première édition des Electric Games à Monségur (Nouvelle Aquitaine) en 2018. Enfin, il y avait Fabrice Gropaiz qui a fait un Tour de France en skateboard électrique en 2017 (et un Tour du Monde en 2018). Quand je l’ai contacté, il m’a dit « Si moi à 50 balais je peux le faire, t’inquiète pas tu pourras le faire ». Alors je suis parti.

Premier jour VS dernier jour

La première journée a été très physique. Mais j’ai vite pris le rythme, un peu comme un cycliste qui partirait et qui s’habitue petit à petit. C’était une superbe expérience, j’ai passé un mois exceptionnel. C’était la première fois que je faisais ça : je n’avais jamais dormi chez des inconnus ou à la belle étoile par exemple.

Le plus drôle, après plus de 3000 km de gyroroue en 30 jours, c’est que quand je suis finalement rentré chez moi, j’ai posé mes affaires… et je suis ressorti faire de la roue ! C’est vraiment dingue comme je n’ai jamais eu marre de la gyroroue, à aucun moment.

Cette année… un Tour du Monde !

Depuis mon retour de ce Tour de France d’un mois, je n’avais qu’une envie : repartir. Rapidement, je suis parti de l’idée d’aller le plus loin possible en gyroroue, sans prendre l’avion (où l’on ne peut pas prendre un EDPM avec soi à cause des batteries).

Donc je me suis renseigné avec les voyageurs qui partaient en vélo, et très vite j’ai vu le Paris-Pékin, sur la Route de la Soie. Je commence à zoomer sur les pays, et je me rends compte que ça traverse des pays en conflit, ou des zones désertiques.

Et là, j’ai repensé au Transsibérien (ou plus précisément le Transmongolien car cette ligne-là traverse la Mongolie), et je me suis dit que j’avais trouvé mon itinéraire parfait… de proche en proche, je me suis dit que j’allais continuer jusqu’au Japon, puis traverser en bateau le Pacifique pour rejoindre les Etats-Unis avant de retourner en Europe par le Nord…

L’idée du Tour du Monde était là !

Monsieur Flex par Olivier Mignot

1 an, 30 000 kilomètres, 22 pays traversés !

France – Suisse – Autriche – République Tchèque – Pologne – Lituanie – Lettonie – Russie – Mongolie – Chine – Vietnam – Laos – Cambodge – Japon – Etats-Unis – Canada – Suède – Norvège – Danemark – Pays-Bas – Allemagne – Belgique

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À quelques jours du départ

J’ai l’impression que c’est demain mais je n’ai pas la tête à fond dedans encore. Je suis encore au boulot, je ne suis pas encore en vacances pour mon année sabbatique. Il faut dire que j’arrête le travail la veille du départ : je m’élance le lendemain, dimanche 4 août, à 10h depuis la place du Trocadéro à Paris.

Le premier mois j’aurai l’impression d’être en vacances je pense. Mais quand je vais voir défiler le mois de Septembre, Octobre, et que je ne suis pas au travail mais à l’autre bout du monde, ça va me faire bizarre. C’est ça qu’on cherche quand on voyage : être complètement déconnecté et passer à autre-chose !

Accompagnez Monsieur Flex dans son Tour du Monde !

Monsieur Flex - photo Olivier MIGNOT

Déconnecté… mais je tenais à partager mon aventure, comme pour le Tour de France. Je suis parti pour faire une vidéo par semaine au minimum sur ma chaîne Youtube. Si je tiens le rythme, ça peut être vraiment intéressant ! Mais je le verrai au feeling, sur ce que j’ai à raconter durant la semaine, et de ce que j’aurai vu et filmé, aux rencontres, lieux, découvertes et partages durant mon aventure !

Je pense que je ferai aussi des petites vidéos et photos pour Facebook et Instagram, quelques lives aussi, pour raconter au quotidien aussi mes petits moments de vie.

Avec les magasins Mobility Urban, nous allons faire un live Facebook tous les 2 semaines pour échanger en direct et répondre aux questions de Bérangère et des wheelers internautes.
Avec Wizzas, mon assureur partenaire pour mon Tour du Monde, nous allons aussi organiser un suivi de mon périple sur le Facebook de Wizzas avec un journal de bord pour me suivre et savoir où je suis dans le monde au quotidien !

Moi qui ne porte pas de gilet de haute-visibilité réfléchissant, je suis très content que les Français de Cosmo Connected m’ait envoyé leur feu arrière de freinage Cosmo Bike, que j’ai collé sur mon casque. Chaque fois que je freine ou simplement que je décélère, les gens derrière moi le voient immédiatement, comme un feu stop. Et je peux aussi signaler que je tourne avec les clignotants intégrés, que je peux activer avec l’app directement sur mon smartphone, ou la télécommande fournie que j’ai accroché à ma bretelle de sac à dos.

C’est grâce à la société belge Wyfibox que je pourrai rester connecté à Internet et donc partager mon aventure avec vous. Leur boitier va me permettre de connecter mes appareils en wifi à Internet partout dans le monde, même en Chine derrière leur grand Firewall où la plupart des sites occidentaux sont bloqués ! C’est aussi grâce à eux que j’aurai mon GPS : l’intérêt c’est qu’ils captent tous les réseaux data (4G, 3G, etc), donc pas de zone blanche… ça me sera utile quand je serai au plus profond de certains pays !

« Je suis confiant de partir avec une gyroroue que je connais »

Je pars avec la gyroroue Kingsong 18 XL. Je connais déjà bien cette machine, c’est avec elle que j’avais déjà fait le Tour de France avec sa version moins autonome, la 18L. L’expérience s’est très bien passé avec Mobility Urban qui m’avait fourni la roue : j’avais pas de pression, je faisais ce que je voulais et je gardais la maîtrise tant de mon expérience que de mes contenus sur ma chaîne Youtube. J’ai vécu mon voyage pour moi. Ils m’ont soutenu, et je n’étais pas oppressé par la pression d’un sponsor. Dès lors c’était un choix naturel que de continuer l’aventure !

J’ai donc pu avoir une gyroroue KS 18XL grâce au constructeur KingSong, qui est aussi partenaire pour que je bénéficie d’un support technique durant mon voyage. La 18XL va pouvoir m’emmener sur 100 km sans recharger, et ça va tout changer : mon record avec la 18L était à 70 km durant mon Tour de France.

Je suis content et confiant de partir avec une roue que je connais : je l’ai roulée des milliers de kilomètres et je sais la démonter, je sais qu’elle tiendra des charges constantes pendant un an, qu’elle supportera les kilomètres, tout en restant confortable et sans prendre trop de place : dans le Transmongolien je pourrai la ranger facilement. Comme elle est très bien équipée avec des feux automatiques à l’avant et à l’arrière, des ports USB et 2 ports d’alimentation pour utiliser 2 chargeurs et regonfler à bloc les batteries rapidement, je sais que c’est une roue parfaite pour mon périple !

Monsieur Flex - photo Olivier MIGNOT

« Avec l’association Fée Kdo, récolter des fonds pour la recherche contre le cancer »

Je suis partenaire de l’association Fée Kdo. Le but est de récolter des fonds, tout au long de mon voyage, au profit de l’Institut Curie qui travaille à la recherche contre le cancer. J’ai rencontré Fée Kdo via un wheeler, qui me dit que sa femme est présidente de cette association, que j’ai découverte. Je leur ai proposé d’organiser un événement avec les utilisateurs de gyroroue pour récolter des fonds pour la recherche contre le cancer. On a donc organisé en mai dernier une mini-rando à Paris, « les Wheelers roulent pour Curie », qui a permis de récolter 150 euros en une après-midi.

Quand je leur ai dit que je partais pour un Tour du Monde, je leur ai proposé de continuer ce partenariat pour les aider durant mon voyage. Je trouve important d’avoir un fil rouge solidaire pour une association au cœur du projet, ça va nourrir mon voyage. Et puis si on peut aider, faut le faire !

Il y a plusieurs initiatives qui vont être organisées par l’association Fée Kdo tout au long de l’année, grâce à la générosité des wheelers et des internautes qui suivront mes aventures, mais aussi des gens que je rencontrerai sur place, auquel je parlerai de la démarche de l’association et de notre engagement commun.

L’association Fée Kdo va notamment vendre des savons bio au lait d’ânesse au prix de 18 € le pack de 8, dont 5 euros reviendront directement à l’Institut Curie. Le fabricant, lui, nous fait d’ailleurs un prix plus que généreux.
Nous allons aussi mettre en place une cagnotte où chacun pourra participer gratuitement en regardant des publicités ! 

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Le Lac de Der & les Wheelers de Lorraine

Un grand rassemblement de wheelers a réuni 150 wheelers autour du Lac du Der pour un WE de folie et de ride, début juillet. Il y avait plein de wheelers venus de toute la France, mais aussi d’Allemagne, de Suisse, du Luxembourg aussi. J’avais raté l’édition précédente car je faisais mon Tour de France, mais j’ai rencontré plein de wheelers qui m’ont dit à quel point cet événement n’est pas comme les autres. Je ne pouvais pas rater cette édition 2019 !

photo : Philippe PERRIN

J’ai pu rencontrer ou revoir les membres des Wheelers de Lorraine, dont certains que je connais bien, comme Louis-Stan Beuclair qui en est le Président. J’étais heureux notamment de rencontrer Jérôme Dumont, qui avait créé une cagnotte pour soutenir mon Tour du Monde lorsque j’avais posté une annonce pour vendre ma voiture et financer mon année de voyage.

Ils ont été super nombreux à participer, et cette cagnotte a atteint une somme totalement inimaginable, je n’étais pas forcément à l’aise d’autant que je ne m’y attendais pas. 

Ils m’ont aussi nommé membre d’honneur de l’association Les Wheelers de Lorraine… ainsi je représente les wheelers lorrains et je porte fièrement leur sticker sur ma gyroroue !

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Le Décret en Septembre et la Loi d’Orientation des Mobilités (LOM)

Le Décret devait être une bonne chose… devait… Sur le fond, il y a dans sa version actuelle beaucoup de points avec lesquels nous ne sommes pas d’accord. Mais nous venons d’une interdiction de circulation, et si j’aurais préféré pouvoir continuer à rouler sans règle particulière ni répression, il fallait bien réguler tout cela ! Si le Décret peut permettre par exemple aux gens de se rendre compte que l’assurance de sa trottinette électrique, de sa gyroroue, de son skate ou gyropode est importante et obligatoire, mieux ce sera.

Mais dans tout cela, on a entendu que le point de vue des lobbys et politiques sur la location en libre-service et nos engins, jamais celui des utilisateurs quotidiens et propriétaires qui ont un comportement responsable et sécuritaire en conduisant leurs engins, ni des importateurs et revendeurs spécialisés qui font vivre le marché. Ils auraient dû nous laisser aussi la parole, et j’espère qu’ils le feront enfin bientôt.

Si le Décret passe comme il est

Le pire serait que les gens renoncent à ce mode de transport doux pour revenir à des solutions thermiques, plus polluantes. Si les wheelers et e-trotteurs avaient voulu faire du vélo, même à assistance électrique, ils l’auraient fait depuis longtemps. Ils vont donc reprendre leur voiture qui pollue ou revenir dans les métros et les trains bondés. Ou alors, continuer à rouler, quitte à devenir dans l’illégalité à cause d’une loi idiote ?

Sur un plan plus personnel, comment vais-je faire l’année prochaine, en revenant de mon Tour du Monde ? En arrivant en France depuis la Belgique, je ne pourrai pas rentrer chez moi si je n’ai pas de voie verte ou que je me trompe de chemin jusqu’à Paris ? Je vais rester bloqué à la frontière à cause de la loi ?

Après des dizaines de milliers de kilomètres parcourus en gyroroue dans plus de 20 pays partout autour du globe, je risque de ne pas être autorisé à parcourir les dernières centaines de kilomètres pour rentrer chez moi en France. C’est un des pays qui a en plus la plus grande et la plus active communauté de wheelers du monde ! C’est absurde !

Un problème de reconnaissance de nos engins

Je souhaite qu’on soit reconnus par tous les usagers de la route, qu’on ne se dise plus « mais qu’est-ce qu’il fait là sur la route ? » Comme un jour on est plus étonné de voir un cycliste sur la route, qu’on ne soit plus étonné de voir une trottinette électrique ou une gyroroue circuler. Et que peut-être certains se disent « pourquoi pas moi ? » et passent à ces nouveaux modes de transport plus doux pour les quelques kilomètres à faire. C’est un problème de reconnaissance de nos engins par les pouvoirs publics, les gens sur la voie publique… et les médias !

Honnêtement, on peut comprendre certains médias qui tapent un peu sur le free-floating, et pointent les éléments de « bordel » et de danger, notamment dans les grandes villes. Nous, utilisateurs quotidiens, sommes d’accord avec beaucoup des problèmes qui sont soulevés et qu’il faut adresser. Mais il ne faut pas pousser les clichés et nous faire passer pour les chauffards que nous ne sommes pas !

Free-float : « les e-trotteurs du dimanche ont plus de risques d’accident que les propriétaires »

Photo Olivier MIGNOT

Le free-floating est une très bonne idée pour le déplacement urbain, et ça a ouvert plein de gens à la trottinette électrique qui ont par la suite acheté leur propre EDPM. Mais malheureusement beaucoup de touristes, beaucoup de (trop) jeunes, utilisent ces trottinettes n’importe comment et prennent des risques autant pour eux que pour les autres.

En location, on ne connaît pas forcément sa trottinette ni son efficacité de freinage, et on a pas forcément en tête les règles du Code de la Route : soit on a pas forcément son permis, où bien les cours sont loin ! Parfois aussi, certains n’ont simplement pas conscience qu’eux aussi doivent respecter les règles élémentaires de sécurité et de circulation…

Cela donne plus d’opportunités à ceux qui n’ont pas l’habitude de circuler au milieu des gens, et comme les « cyclistes du dimanche », les « e-trotteurs du dimanche » ont plus de risques d’accident, que ce soit par méconnaissance, inexpérience ou inconséquence.

« Les propriétaires d’EDPM sont plus responsables et soucieux de leur sécurité »

Quand on a son propre matériel, qu’on utilise au quotidien et qui nous a parfois coûté très cher, on en prend soin. Forcément, ce simple réflexe naturel limite encore plus les comportements dangereux pour éviter de rayer ou d’abîmer son précieux engin !

Un propriétaire a forcément pris plus de temps de recherche avant d’acheter et de choisir le modèle qui lui correspond, les caractéristiques, et il a un degré de responsabilisation et d’engagement plus important. Naturellement par exemple, les propriétaires se renseignent profondément sur leurs obligations et les règles de circulation auprès des revendeurs ou des forums, c’est un réflexe devenu systématique.

D’une manière générale, les utilisateurs quotidiens et les propriétaires d’EDPM sont plus responsables et soucieux de leur sécurité que les locataires d’un jour.

Comment prévenir les risques d’accident de trottinette en libre-service ?

Je réduirais le nombre de trottinettes électriques en libre-service dans les villes. C’est trop. Il faut un numerus clausus ! Concernant le stationnement, c’était une bonne idée en théorie de pouvoir les laisser n’importe où et pas en lieu attribué comme les Vélibs… mais les gens les ont VRAIMENT laissé n’importe où… donc mauvaise idée en pratique, et pour les vélos en free-float aussi d’ailleurs !

Il faut vraiment discipliner les gens donc, et avoir un lieu spécifique pour stationner. Par exemple à la gare de Versailles, les trottinettes électriques en libre-service sont dans des casiers, et ne peuvent être activées ou désactivées que dans ses casiers qui prennent peu de place et dégagent les trottoirs.

photo : DR

C’est une solution qui me semble tout bête, et en choisissant des lieux stratégiques en sortie de gare ou de métro, ça comblerait l’essentiel des besoins réels : le déplacement quotidien pour aller au boulot ou faire ses courses. Par exemple, j’ai eu l’occasion de tester pour la première fois une solution de trottinette en free-float pour aller à un concert. Je savais qu’ils n’allaient pas accepter ma gyroroue au vestiaire de la salle de concert, donc j’ai choisi d’y aller en e-trott !

« Mon idée pour améliorer la sécurité des utilisateurs de trottinette en libre-service »

Il faut aussi responsabiliser les professionnels, et notamment les sociétés comme Lime, Bird, ou Jump qui mettent à disposition ces trottinettes électriques. Je pense d’ailleurs que ce sont eux, les opérateurs de trottinettes électriques en free-float, qui devraient prendre en charge l’assurance en Responsabilité Civile de leurs clients et utilisateurs, en inclusion dans la location. D’autant que là encore, beaucoup de clients circulent avec ces EDPM en pensant, de bonne foi, être assuré en payant le service de location !

Ce qui manque enfin cruellement de la part des opérateurs de trottinettes électriques en libre-service, c’est la formation à la sécurité routière. Il pourrait par exemple y avoir, à chaque nouvelle inscription sur un service de free-float et qu’on débloque une trott pour la première fois, une forme de jeu mobile qui nous explique rapidement comment utiliser une trottinette. Des défis de maîtrise du véhicule pour les freinages, les virages, etc, que l’on devrait passer avant de pouvoir vraiment utiliser la trottinette électrique.

Si on rend ça ludique et sympa, ça permettrait peut-être à certains de savoir que non, il ne faut pas être deux sur une trottinette… ou tout simplement qu’on peut pas freiner en 1 mètre quand on est lancé à 20 km/h avec ce genre de trottinette d’entrée de gamme.

Port du casque

Monsieur Flex par Olivier MIGNOT

Je suis défenseur du port du casque. J’en mets un et si je peux inciter les gens à le porter, je le fais! Mais je ne suis pas du genre à critiquer ceux qui n’en mettent pas pour autant.

Reste qu’à partir du moment où l’on circule sur la route ou chaussée, le casque est le minimum. On est plus en train de circuler à 6 km/h sur un trottoir, ou en petite balade dans un parc… Il faut porter le casque dès qu’on se retrouve à côté des voitures, scooters et autres véhicules ! De même, si on était autorisé à rouler à plus de 20 ou 25 km/h, le port du casque devrait être obligatoire selon moi.

« Si je pouvais changer la loi… »

Vitesse maximale ?

Limiter la vitesse maximale est une bonne idée… pour les trottinettes en free-floating, qui sont faites pour les cœurs de ville. Mais pas pour tous les EDPM dont on est propriétaire qu’on utilise sur de plus longues distances et en zone péri-urbaines.

Sur certains tronçons, ronds-points ou carrefours par exemple, limiter à 20 km/h la vitesse devient dangereux pour nous : le différentiel de vitesse est très important ! Personne ne parle d’ailleurs de vitesse minimale alors que c’est un point important : certains EDPM ne peuvent pas dépasser 10-12 km/h… Il me semble que conduire trop lentement par rapport au flux de circulation est sanctionné, non ? (oui : c’est l’article R413-19 du Code de la Route qui le sanctionne d’une contravention de 2e classe, NDLR).

Quand on a eu l’annonce des 25 km/h maximum par Décret, j’ai voulu faire le test en situation et j’ai activé la vitesse maximale de ma gyroroue à cette vitesse, via mon application. Je dois faire maintenant 25 km pour aller au travail… et bien j’ai pas tenu plus de 10 minutes !

C’était pas possible : non seulement le plaisir de glisse est très limité, mais je me suis fait dépasser par des enfants à vélo ou trottinette classique ! Arrivé sur route, on ne peut pas accélérer pour passer un carrefour dangereux ou autre, et 25 km/h ou pire 20 km/h n’est clairement pas assez pour circuler en sécurité sur la chaussée avec les scooters, les voitures… il n’y a que sur piste cyclable ou voie réservée que ces vitesses seraient adéquates… même si elles sont normalement limitées à 30 km/h.

Vitesse idéale ?

La vitesse maximale idéale serait justement 30 km/h pour moi, proche d’ailleurs des 20 miles/h largement promus au niveau international. Cela permet d’avoir une marge de manœuvre pour accélérer ou éviter une collision, tout en restant raisonnable en terme de vitesse maximale pour nos engins et les voies que nous emprunterions.

Plus largement, il faudrait arrêter de vouloir limiter la vitesse « par construction ». Ce n’est pas parce que ma gyroroue pourrait potentiellement atteindre 45 km/h que je roule à 45 km/h, bien au contraire ! Comme les autres usagers de la route, j’adapte ma vitesse aux limites légales, mais aussi aux situations et aux lieux que je rencontre où il faut adapter sa vitesse et son comportement à chaque instant, pour éviter toute frayeur ou accident… et toujours garder le contrôle de son engin.

Monsieur Flex

photo fournie par Monsieur Flex

Ce serait bien que nous puissions brider nous-même la vitesse maximale par usage de nos EDPM, via nos applications ou réglages. Sinon, à cause d’une loi qui tombe d’un coup et exclut une large majorité des engins en circulation, beaucoup d’utilisateurs de bonne foi seraient obligés de jeter leur EDPM faute de pouvoir se mettre en conformité !

« Adapter localement les voies et règles de circulation »

Il faudrait que selon le type de tronçons, les vitesses maximales et les autorisations de circulation soient adaptées localement, comme pour les autres véhicules finalement, quel que soit le statut de la voie (route communale, départementale, nationale…). Et pas avec une limite par construction aveugle et généralisante, décidée de manière hors-sol par des politiques au niveau national sans prendre en compte la réalité.

La réalité, c’est qu’en France et dans certaines régions, le manque d’installations cyclables est un vrai problème, et même dans les plus grandes villes, à de rares exceptions. On se retrouve souvent hors agglomération sur des départementales, sur les pointillés ou le bas-côté à droite, et on ne se sent pas à l’aise… ou en pleine ville dans des situations où aucun vélo n’est en sécurité déjà. On aimerait bien pouvoir utiliser des voies réservées… mais quand il n‘y en a pas, on fait comment ? On s’arrête et on fait des kilomètres à pied ?

Ce qui est fou, c’est qu’on est autorisé à circuler avec tous les véhicules existants sur ces routes, motorisés ou non, de la voiture au vélo. On est aussi autorisé de circuler en trottinette mécanique sur le bas-côté de ces routes hors-agglo aussi… Mais ce sera strictement interdit aux EDPM parce qu’on a un moteur qui permet d’aller à 25 km/h… soit bien moins qu’un cycliste. On marche sur la tête et on pédale dans la semoule !

Un futur statut 25-45/km/h (EDPM rapide) ?

photo : DR

Ce serait une bonne chose si ça nous permet de rouler là où l’on ne pourrait plus aller avec ce Décret, et surtout à des vitesses plus soutenues. Mais il ne faudrait pas que ça empêche d’être sur pistes cyclables et voies vertes à vitesse adaptée, quand c’est possible.

Reste que je ne sais pas si je suis ouvert à un statut de cyclomoteur pur et dur, comme un scooter ou un speedbike, avec une plaque d’immatriculation, etc. Je t’aurais dis oui sans aucune hésitation si j’avais eu 2 gyroroues : une avec plaque et une autre limitée à la vitesse légale pour profiter des pistes cyclables.

L’assurance trottinette électrique, gyroroue & skate électrique

Négociée par Wizzas par et pour les wheelers, au nom des communautés d’utilisateurs de NVEI / EDPM !

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Comment se mobiliser ?

Chacun chez soi pour soi, c’est difficile. La seule façon serait de se rassembler, et dans le meilleur des cas un rassemblement dédié à ce Décret, sur les points sur lesquels il faut transmettre notre expérience et notre voix. Si l’on peut adhérer aux associations locales ou aux associations de défense des EDPM (AFDPE et ANUMME), faut le faire ! Plus on sera nombreux, plus notre position sera crédible.

#WheelerResponsable

Reste que l’essentiel passe par notre comportement de conduite au quotidien. Non pas de passer inaperçu, mais montrer que nous sommes des utilisateurs et/ou propriétaires responsables (#wheelerresponsable) quand à notre manière de conduire et de respecter les autres usagers… et les règles de circulation du Code de la Route.

C’est maintenant que les médias nous fusillent des caméras, la police est de plus en plus attentive à nos faits et gestes, que nous sommes le centre d’attention donc, qu’il faut démontrer par l’exemple et par les actes, que nous avons toute notre place dans l’espace public, en cohabitation sereine avec tout le monde.

Montrer l’exemple au quotidien

Il est difficile de compenser l’impact médiatique d’un petit con sur le périph ou d’un accident dramatique. Mais si les gens auront vu plein de wheelers et de e-trotteurs qui circulent correctement ou en toute sécurité, ils verront à terme que ce n’est qu’un prisme déformant. Mais je suis convaincu qu’à force, quand ils vont voir que :

  • oui, on s’arrête au feu rouge alors que d’autres ne le font pas en vélo ou en scooter
  • oui, on porte un casque
  • oui, on laisse passer les piétons aux passages cloutés
  • oui, on prévient de nos changements de direction
  • oui, on circule de manière sécuritaire…

…. peut-être que oui, les regards changeront petit à petit à propos des engins de déplacement personnel motorisés !

On est les premiers enfants de ces nouvelles mobilités… les tous premiers wheelers et e-trotteurs. Nous avons la responsabilité de représenter et promouvoir nos engins de manière responsable !

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