Olivier « OliG » – Wheelers PRO
Propos recueillis par Olivier MIGNOT, référent Mobilités Douces Wizzas
Olivier Gérard, « OliG » sur les réseaux sociaux, fait partie des (grandes) « gueules » au sein des communautés de wheelers et d’e-trotteurs.
Fondateur du groupe Wheelers PRO et des « Rancos wheel », il partage sa passion selon 2 maîtres mots : fun & second degré.SOMMAIRE :
– Premiers tours de gyroroue
– Le plaisir de wheeler
– Les Rancos Wheel
– Le Roadtrip de l’été des Wheelers PRO
– Sécurité & assurance en gyroroue
– Le Décret sur les EDPM en Septembre
– Les associations d’utilisateurs / propriétaires d’EDPM
– La vérité sur les Wheelers PRO
– Les infos « scoop » dont tout le monde se fout
Premiers tours de gyroroue
Je suis wheeler depuis fin 2015, début 2016. Au départ, pendant 2-3 ans, j’ai eu 2 trottinettes électriques. J’ai découvert la gyroroue sur le forum originel (parcourir ses archives ici) puis Esprit Roue où il y avait des informations particulièrement sympathiques.
De fil en aiguille, je voyais ces engins un petit peu étonnants, et un jour, achat compulsif. BIM, une gyroroue à la maison. Et envie de vomir après : dès qu’on essaye de monter dessus on se demande pourquoi on a claqué 1 000 balles !
Tout compte fait, 3 ans plus tard, on regrette pas cet achat.
Ma première gyroroue, c’était LA roue mythique du moment, la Ninebot One E+ !
Comme beaucoup, j’ai commencé avec cet engin qui était extrêmement robuste, avec certes une batterie bien moins performante que celle que j’utilise à l’heure actuelle, mais c’est une roue qui m’a permis de faire de très bons débuts en toute sécurité, et en toute robustesse.
Pour les débuts c’est ce qui est important.
Les premiers tours de gyroroue, ça a été très difficile.
Heureusement, sur le même forum, j’ai pu faire la connaissance d’un connaisseur, notamment formateur en gyroroue, avec des chaussures étonnantes. C’est surtout les chaussures au départ qui m’ont amené à le contacter pour voir comment marcher avec ces chaussures 🙂
Il m’a formé et ça m’a permis d’accélérer ma progression. Quand on s’est rencontré, je n’arrivais pas à avancer et à me débrouiller tout seul. C’est seulement après une première initiation que j’ai fait mes premiers tours de roue autonome.
Initiateur de Wheeler PRO, c’est pas rien !
A l’origine, une utilisation loisirs / geek
Au départ et pendant longtemps, jusqu’à l’année dernière, je n’utilisais ma gyroroue que pour du loisir. C’était parti pour être un engin de geek, mieux que l’hoverboard, mais je voyais pas très bien si ça allait être un engin de déplacement, comme je le conçois maintenant. J’allais travailler en voiture diesel (car les Wheelers PRO ne sont pas forcément écolos, on est polémique !), j’utilisais donc surtout le miniPRO entre ma place de parking et mon bureau, étant en costume.
Je n’allais à mon travail en gyroroue qu’épisodiquement, mais depuis 1 an c’est mon moyen de transport principal. J’en ai une utilisation essentiellement loisirs en terme de kilomètres, avec les Rancos wheel organisées chaque week-end, mais j’ai aussi une utilisation quotidienne : 10 km/h aller-retour tous les jours.
Le déclic vers le 100% gyroroue
Ce qui m’a fait passer à ça, c’est tout d’abord que c’est un plaisir de rouler en gyroroue. Même au quotidien pour aller travailler, cette partie de la journée sera un vrai plaisir par rapport à d’autres moments dans la journée. C’est le plaisir avant toute chose !
C’est aussi un critère pratique : à la différence d’un vélo ou d’une trottinette, ça se case partout. On peut l’utiliser la plupart du temps, même quand il pleut, et c’est une super alternative au métro qui est blindé, où tu te fais tousser à la figure…
Après, si j’avais continué à avoir une voiture de fonction et une place de parking au boulot, peut-être que j’aurais pas eu le catalyseur qui me fasse prendre ma gyroroue au quotidien. C’est aussi un concours de circonstances qui a fait que la bascule a été totale, et que ma roue n’est pas restée un engin de loisirs.
Le plaisir de wheeler
Combien de kilomètres parcourus depuis ?
Le Wheeler PRO est très organisé et a de nombreuses statistiques à son actif pour pouvoir toujours avoir une information extrêmement précise ! On a l’historique des principaux trajets que j’ai pu faire dans cette longue carrière de 3 ans en gyroroue.
On totalise 400 km avec la E+ sur laquelle je faisais des trajets moins longs que maintenant, 1 000 km avec la KS16, 6 500 km avec la MS3 1600 Wh, 3 500 km avec la MSX… et 1 000 km avec le miniPRO. Je dois d’ailleurs être un des rares à avoir un tel kilométrage en miniPRO : je le prenais tous les jours.
On va dire que j’ai roulé autour de 15 000 km en 3 ans.
Ce n’est pas énorme non plus, surtout par rapport à des stars du kilomètre comme Yves Mathieu (HanSolo) qui lui fait certainement plus de 30 000 kilomètres par an. Lui, on peut dire qu’il use de la gomme !
La collection d’EDPM d’OliG
Dans l’ordre d’acquisition, voici tous les Engins de Déplacement Personnel Motorisés qu’OliG a utilisé !
Les Rancos wheel
Ranco Wheel, c’est la contraction de « reconnaissance » et de « randonnée » : tous les trajets que je propose ne sont pas reconnus ni préparés à l’avance. Il y a toujours une part d’aventure, les trajets sont tracés, on sait où l’on va, mais on a pas repéré et il reste tous les aléas.
Avec l’évolution des autonomies des roues, les distances parcourues lors des Rancos Wheel sont passées que 40 à près de 100 voire 150 kilomètres, en fonction des cas.
C’est un départ pour l’inconnu, avec juste le tracé : on sait où on part, on sait où on arrive, mais on ne sait pas à quelle heure on va arriver, où l’on va charger, où l’on va manger, et ce que l’on va trouver sur le parcours !
photos : Wheelers PRO
Mise à jour 02 août 2019 : attention FAKE NEWS !
Attention, information choquante : OliG nous a menti… Les Ranco Wheels, pas reconnues à l’avance ? FAUX !
Nous avons investigué, et hier soir, grâce à une technique thaïlandaise d’interrogatoire, nous avons réussi à révéler la supercherie : il avait commencé à repérer en avance tous les parcours sur Google Street View !
Vous avez dit roadtrip ?
J’ai lu un article récemment, qu’on a publié sur notre groupe. Dans ce guide du roadtrip écrit par le revendeur Mobility Urban, on parle du tout premier wheeler français qui a fait un roadtrip, Ugo Bibron, qui a été une source d’inspiration et de grandes émotions chez tous les wheelers avec sa série J’irai charger chez vous.
D’ailleurs ce qui m’a lancé dans le roadtrip, c’est pas Monsieur Flex, c’est pas Delavegas Vegas, qui sont très cools hein, c’est Ugo !
Ugo Bibron
Pour moi Ugo, avec qui j’ai eu la chance de rouler une ou deux fois, c’est le grand initiateur des roadtrips. C’est effectivement lui qui a lancé les parcours longs en gyroroue sur les vélo-routes comme la Vélodyssée et qui a été une source d’inspiration pour les aventures en gyroroue des Wheelers PRO. Il ne faut pas oublier non plus son roadtrip au Sénégal avec Alex & Romain… de l’ancien magasin Wheeler Store de Nantes !
Dommage que les auteurs de ce guide du roadtrip en gyroroue aient aussi oublié que dès juin 2017, et non en 2018, avait déjà été organisé un premier grand roadtrip en groupe ! Paris-Amsterdam en gyroroue, avec HanSolo, les Nicos des « Rando Nico », et d’autres Wheelers PRO.
Le premier d’une très longue série de roadtrips solo et en groupe depuis par les Wheelers PRO en 2017… bizarrement occultés dans cet article 🙂
« Faut prendre plusieurs slips, c’est ça un roadtrip ! »
Le confort, je ne sais pas si c’est une question d’âge (OliG a >40 ans, NDLR) ou de posture, car certains auront noté que j’ai une technique américaine sur la roue, et j’ai une position un peu spéciale. Je cherche pas à avoir les pieds totalement symétriques, c’est certainement un côté surfeur refoulé.
Un roadtrip, ça prend au moins la semaine, ça frôle le millier de kilomètres, sinon c’est une Ranco, une balade ! 42 km, c’est peut-être un marathon, mais nous on appelle ça une « Ranconette », une mini Ranco.
Un roadtrip c’est plusieurs jours, où on dort pas dans son lit, où il peut se passer plein d’aventures. Faut prendre plusieurs slips, c’est ça un roadtrip !
100 km en roue, ça use les pieds ?
« Comment fait on pour tenir 100 km debout sur une gyroroue, toute une journée ? » Thierry, e-trotteur casual
Je me demande déjà comment on tient quelques kilomètres sur une trottinette, déjà ! Une fois qu’on accède à la gyroroue, faut arrêter la trottinette ! 🙂 En fait, il suffit de savoir faire 20 km en gyroroue… au final un mini roadtrip, c’est 20 km en roue. Mais sur 100 km !
Le vrai secret reste de faire des arrêts réguliers : il faut faire la « pause pieds ». J’ai programmé une pause pieds tous les 10 km, donc ça revient à s’arrêter 10 fois sur 100 km : on s’arrête, on se détend la voûte plantaire, on papote, on prend quelques photos… et ça repart !Voici le secret de la longue distance en gyroroue. Alors Thierry, on sait que tu dois apprendre la gyroroue, alors entraîne-toi et on t’attend, tu seras formé par un Wheeler PRO si tu veux, et tu auras ton diplôme de Wheeler PRO !
Le roadtrip de l’été 2019 des Wheelers PRO
Cet été, pour leur plus grand bonheur, 5 Wheelers PRO s’élancent pour une aventure d’une semaine sur l’EUROVELO 6 de Mulhouse à Orléans, soit 811 kilomètres.
1 semaine, 5 Wheelers PRO, 811 km de Mulhouse à Orléans.
> suivre le roadtrip sur Facebook
Notre équipage forme un groupe homogène de 5 Wheelers PRO aguerris aux longues distances : Fabrice Chardon (diasB2o78), Eric Truchot (Ertoc2), Seb (Ash Goodwheel), Luc (Mgm Daumesnil) et moi (OliG).
Nous sommes équipés de roues avec grosse autonomie (1600 Wh et 2400 Wh) de marque GOTWAY (1 Monster, 2 MSX, 1 MS3 et 1 Nikola).
Le road trip est prévu pour une durée d’une semaine. Nous partirons de Mulhouse le samedi 13/07 en début d’après-midi et nous arriverons à Orléans le samedi 20/07 dans l’après-midi, après avoir parcouru 811 km en 8 étapes. Une fois arrivés à Orléans, nous reprendrons le train pour rejoindre Paris.
Le premier jour, nous serons accompagnés, au moins dans les premiers kilomètres, par des wheelers de Mulhouse et des Wheelers d’Alsace. A l’arrivée, nous espérons rencontrer des membres éminents des Wheelers d’Orléans. Et tout au long des étapes, nous serons ravis de rencontrer des wheelers locaux ou en vacance dans le coin qui souhaiteraient se joindre à notre joyeuse bande pour un bout de chemin ensemble.
Notre sponsor de cœur GS – Roue Electrique nous offre, outre son soutien moral, de magnifiques t-shirts, étendards de l’aventure de l’été des Wheelers PRO avec pour baseline « Wheeler Responsable ». Nous souhaitons en effet au travers de cette aventure véhiculer dans la bonne humeur, d’Est en Ouest de la France, une image positive et responsable de notre passion, image bien éloignée de celle colportée par les médias en conséquence des dérives du free-floating.
L’astuce du Rancowheeler PRO :
J’ai récemment, grâce à Google Street View, enfin compris quelles routes départementales prendre, et lesquelles éviter ! Celles à 1 ou 2 chiffres sont ok, mais les Départementales à 3 chiffres sont celles qui ont 2 voies très rapides, où il faut rouler sur le bas-côté et ce n’est pas toujours évident.
On l’a fait, les Wheelers PRO se sortent de toutes les situations, mais il faut éviter de prendre ces risques : il faut rouler prudemment, discrètement, et en toute sympathie. On a jamais eu de problèmes avec les forces de l’ordre, et on a roulé un peu partout en France et dans d’autres pays !
Sécurité en gyroroue & assurance
Port du casque ?
Les Wheelers PRO, c’est une famille qui grandit et qui est à fleur de peau sur bien des sujets. Le Wheeler PRO fait ce qu’il veut. En matière d’équipements de protection il y en a qui sont complètement contre, mais la plupart sont plutôt pour et l’essentiel des Wheelers PRO a un minimum de protections individuelles.
A titre personnel, en Ranco et sur longues distances, la plupart du temps je suis plutôt bien discipliné, et de plus en plus ! Genouillères, protège-poignets, armure coudes épaules et dorsale, casque… parce qu’on fait beaucoup de kilomètres et qu’on est jamais à l’abri d’une chute ou d’un accident, il vaut mieux être correctement protégé.
C’est vrai que dans l’utilisation au quotidien sur des tous petits trajets, un peu moins. Pour autant, toute l’année j’ai mis le casque, surtout en hiver car ça tient chaud et, en plus de protéger, c’est plus esthétique qu’un bonnet (je suis pas grunge !).
Maintenant à 25 voire 30 degrés, honnêtement, sur un petit trajet à petite vitesse… Quoi qu’il en soit, j’adapte toujours ma conduite à mon niveau d’équipement et aux conditions de circulation.
Assurance Responsabilité Civile obligatoire
Plus que jamais, je sais qu’on est obligé d’avoir une assurance Responsabilité Civile spécifique pour nos EDPM ! Certains s’en foutent, ils sont peu, mais maintenant la plupart des gens le découvre seulement maintenant…
Avant qu’on discute de tous ces sujets, je me satisfaisais d’être assuré dans mon pack « multi-risques habitation » classique. J’avais même une attestation relativement sommaire qui mentionnait la gyroroue.
Mais quand il y a eu tes premiers posts et articles sur l’assurance en EDPM, puis les publications du Fonds de Garantie des assurances (dont la dernière, explicite, date de juin 2019. NDLR) insistant sur le fait d’être spécifiquement assuré en véhicule terrestre à moteur… J’avoue que je préfère payer une assurance dédiée et adaptée, plutôt que payer toute ma vie en roulant à mes risques et périls, et surtout à ceux de mes proches qui payeraient toute leur vie en cas d’accident malheureux.
Mon assurance est très visible sur ma gyroroue, et nombreux s’étonnent encore en voyant ma roue qu’il y ait une petite vignette verte sur le noir de ma MSX ou de ma Monster. Effectivement, par les temps qui courent mieux vaut être assuré. Et bien assuré évidemment, moi j’ai choisi une assurance faite pour les wheelers, pas une assurance qui garantit aussi mon appartement : c’est une vraie assurance que j’ai prise… T’as vu, j’ai pas cité Wizzas 🙂
Le Décret sur les EDPM en Septembre 2019
Circulation hors-agglo
En théorie, c’est une contrainte pour les Rancos : à un moment ou un autre, on se retrouve forcément hors-agglomération avec notre gyroroue. Force est de constater que l’on y a pas que des parcours sur piste cyclable ou voie verte…
Néanmoins, en pratique, vu les endroits où l’on passe, le dimanche, sur des petites routes peu utilisées ou des chemins, nous sommes rarement sur des voies très rapides et dangereuses. En combinant les parties cyclables en agglo et les voies peu accidentogènes hors-agglo, on peut continuer à rouler en sécurité.
Vitesse maximale à 20 ou 25 km/h : « un non-évènement »
C’est un sujet qui tracasse la plupart des wheelers et e-trotteurs. J’avoue que ça fait un tel bruit que j’ai eu tendance à abandonner le suivi du sujet et je ne suis pas sûr que mon avis soit très pertinent.
Mais sincèrement, en ville, si on reste entre 20 et 25 voire 30 kilomètres s’il faut faire un coup d’accélération… à part avec des radars très précis et des budgets alloués pour nous contrôler de manière aboutie, je pense que ce sera un non-évènement !
En ville, à Paris notamment, on a cette chance d’avoir beaucoup de voies protégées pour bus ou vélo, hors-circulation, où le différentiel de vitesse avec les voitures n’existe pas et où ce n’est pas dangereux d’être à 25. La problématique reste pour les villes où les infrastructures cyclables sont limitées ou inexistantes – et elles sont nombreuses – ou durant les sorties du WE.
Sur les parcours que l’on fait hors-agglo sur 100 voire 150 km, il va falloir avoir beaucoup de choses à se raconter à 20 km/h… On adapte sa vitesse en fonction des circonstances, et si on est à 15-20 km/h de moyenne sur nos Rancos Wheel, on a parfois des pointes à 30-35 km/h soit parce que c’est une voie protégée, soit parce qu’à plus basse vitesse on se mettrait en danger !
Récemment, j’ai fait une voie verte entre Forge-les-Eaux et Dieppe : 50 km de piste cyclable parfaite, complètement isolée des voitures.
Y être limité à 20 km/h, c’est une contrainte qui est absurde !
Quand le Décret tombera…
En Septembre, quand le Décret tombera, je pense que je vais rouler précautionneusement pendant quelques semaines. Certainement que les contrôles seront plus conséquents et que le risque d’être verbalisé sera plus important. Ceci dit, en agglomération, à partir du moment où on adapte sa vitesse aux circonstances et qu’on roule de manière correcte, il y aura peu de soucis, comme à l’époque où nous étions interdits de voie publique finalement.
Pour le rappeler : avec ces nouvelles lois, on ne sera plus interdits ou tolérés… mais autorisés et officiels : c’est le bon côté des choses ! En plus, je suis assuré pour mes gyroroues, jusqu’à 45 km/h sur voie publique, même après application du Décret, donc je suis serein.
« Lime et Bird ont brusqué les choses…
On hérite d’une législation coercitive et de sanctions inadaptées »
Je suis propriétaire, et j’estime que la grande part des problématiques qui angoissent les gens sont liées aux utilisateurs occasionnels, non-formés et peu responsables, des trottinettes électriques en libre-service… comme quelqu’un qui utilise les toilettes dans un train ou loue un vélo en libre-service qui ne lui appartient pas : il s’en fout !
Je ne suis pas contre le principe des trottinettes électriques en location, mais ça génère une tension par rapport à ce type de véhicules, qui passaient jusqu’ici inaperçus. Ce développement très important et sauvage des sociétés comme Lime ou Bird (que je ne blâme pas, vive leur valorisation à plusieurs milliards de Dollars !) a accéléré et brusqué les choses…
On hérite d’une législation coercitive avec des sanctions totalement inadaptées et disproportionnées.
Les associations d’utilisateurs / propriétaires d’EDPM
« Trop de chefs… pas assez d’indiens »
On m’a suggéré moi-même de créer une association Wheelers PRO, pour ensuite en rejoindre une autre. Mais comme j’ai une « phobie administrative », je ne l’ai pas fait. Wheelers PRO reste quelque-chose de non-académique, simple, non-organisé à ce stade. Je trouve ça bien que des associations se créent et se mobilisent et défendent nos droits & intérêts, c’est une très bonne chose. J’ai pas un esprit forcément très militant donc je trouve ça bien que certains aient ces initiatives !
Mais il y a trop de chefs, et pas assez d’indiens…
L’ANUMME (Association Nationale des Utilisateurs de Micro-Mobilité Electrique) s’adresse aux utilisateurs d’un Engin de Déplacement Personnel Motorisé, et s’ouvre donc aux locataires et utliisateurs (très) occasionnels de trottinette électrique en « free-float » par exemple. De son côté, l’AFDPE (Association Française de Défense des Propriétaires d’EDPM), issue d’une volonté commune d’associations déjà constituées et légitimes comme l’association Wheelers d’Alsace (coucou Yannick), regroupe uniquement les propriétaires, plus responsables et premiers concernés au quotidien par cette prochaine règlementation.
« Des clivages jusque dans les associations censées nous représenter »
Je trouve dommageable qu’il y ait des clivages jusque dans les associations censées nous représenter…. 2 associations « parallèles », alors que nous sommes très peu nombreux et que l’on veut avoir une représentation nationale ?! Mais je peux comprendre que les objectifs soient différents. Reste que je me sens proche d’une association qui défend une utilisation responsable de nos engins, comme en vélo. Les positions que défend l’AFDPE sont celles qui me tiennent à coeur, et que je ne répèterai pas ici…
La vérité sur les Wheelers PRO
Disons d’abord ce que n’est pas un Wheeler PRO. Ce n’est pas un professionnel de la gyroroue. Un Wheeler PRO ne vend rien. Un Wheeler PRO n’est pas financé par une boutique (sauf pour les tee-shirts du roadtrip de l’été des Wheelers PRO payés par GS – Roue Electrique, NDLR), ni sponsorisé par une marque… Le Wheeler PRO n’a pas d’ego : il le remplace par de l’auto-dérision.
Le Wheeler PRO, c’est un concept troll et sarcastique qui est né en réponse à « The Wheeler », le « meilleur » et le plus « grand » wheeler du monde… l’unique 🙂 C’est ainsi qu’on ne dit pas « le Wheeler PRO », on dit « LES Wheelers PRO »… Parce que NOUS sommes des Wheelers PRO : il n’y a pas qu’un seul « The Wheeler »… c’est ça la genèse !
Maintenant que le concept s’est développé, disons qu’il y a les Wheelers PRO, et les Wheelers pas PRO. C’est comme les bons et les mauvais chasseurs. Le Wheeler PRO il roule, le Wheeler pas PRO il roule… mais c’est pas pareil.
Et puis les Wheelers PRO ont un diplôme !
Hashtag #WheelerResponsable
C’est parti sur une blague, et finalement ça se développe comme un esprit bout-en-train de la wheel, très second degré. C’est avant tout de la vanne, mais on déploie aussi un état d’esprit de #WheelerResponsable. On est pas les plus mauvais utilisateurs de ces engins de déplacement électriques, on est respectueux des autres utilisateurs de l’espace public et du Code de la Route, et on souhaite continuer à utiliser nos engins pour aller au travail comme en usage loisirs, sur le long terme, en tout sérénité.
Hashtag #leWheelerPROestsympa
On souhaite que beaucoup pourront partager leur passion, leurs parcours, leurs aventures, et nous inspirer, nous inviter… faire des rencontres avec des wheelers d’autres régions, qui restent dans un bon esprit autour de cette pratique avant tout communautaire. On est un groupe de propriétaires amateurs, enthousiastes, qui se la pètent pas et qui censurent pas !
Les infos « scoop » dont tout le monde se fout
– OliG est Belge
– OliG est quadragénaire
– OliG a fait du kite mountainboard dans sa jeunesse (et ça donne envie)
– OliG est gaucher de pied d’équilibre
– OliG se prononce « Oli Gé » !
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